Une seconde journée de solidarité fera-t-elle partie du système de financement du cinquième risque ?

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La journée de solidarité a été mise en place en 2004 après les nombreux décès de personnes âgées, liés à la canicule lors de l’été 2003.

Cette tragédie avait mis en lumière les conditions de vie difficile de certains de nos aînés. Pour améliorer la prise en charge des personnes âgées dépendantes, une journée de solidarité a été mise en place le lundi de pentecôte.

Le principe initial repose sur une journée de travail effectuée gratuitement par les salariés. En contre partie, l’entreprise reverse à la CNSA une contribution de 0,3% de la masse salariale (ce montant correspond au surcroît de la valeur ajoutée d’un jour de travail). Depuis 2004, les règles se sont assouplies puisqu’il est possible de travailler à la place un jour de RTT ou de fractionner cette journée en 7 heures de travail réparties sur l’année.

On estime que depuis 2004 cette journée a rapporté à la CNSA environ 11 milliards d’euros, l’année 2008 aurait ainsi collecté 2,29 milliards. Sur ces fonds, 60% servent au financement de l’APA et des services médico-sociaux, les 40% restant sont utilisés pour les personnes handicapées.

Une seconde journée de solidarité pour financer le 5ème risque est une piste qui a été soulevé en Août 2009 par Philippe Bas, ancien ministre de la santé et des solidarités. Une seule journée demeure insuffisante au vu des besoins, puisque la prise en charge de la dépendance a un coût qui ne cesse de croître et se trouve estimé à environ 19 milliards d’euros.

Cette seconde journée permettrait de contribuer au financement du « reste à charge » pour les personnes en EHPAD. Philippe Bas rappelait à cette occasion que beaucoup de ces personnes sont contraintes à faire appel à leurs enfants ou à l’aide sociale. « Le devoir de notre société est de leur épargner cette ultime souffrance morale du grand âge » déclarait –il.

Cette position en faveur d’une journée de travail plutôt que d’un impôt supplémentaire est basé sur le fait que le travail produit de la richesse alors que l’impôt appauvrit.

Consulter l’article sur : Le Figaro.fr


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Cet article a été publié par la Rédaction le


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